BBQ, Rosé bien frais, sorties divines, Sea, Sex, Sun et farniente, températures trop élevées, on a eu 1 million de bonnes raisons pour ne pas faire du sport cet été t ne pas respecter les bonnes résolutions de janvier, qu’on s’était promis de mettre en place dès les beaux jours… Bref, il est sérieusement temps de se (re)mettre au sport et de bouger son anatomie. J’élimine directement les objections : - Je m’y mets dans une semaine…. Tu t’es déjà dit ça la semaine dernière et, entre nous, la semaine d’avant aussi. - Je m’y mets l’année prochaine …. Mais bien sûr tu y crois toi ? - Je suis trop occupé…Comme si les gens qui faisait un peu de sport n’avait rien à faire eux… - La température n’est peut-être pas encore idéale… c’est le « peut être » qui n’est pas idéal. - J’ai pleins de choses à faire … comme tout le monde…. Oui mais moi plus… comme tout le monde… - Je ne sais pas quoi faire…. Contacte-moi, j’ai pleins d’idées - Je suis trop grosse… continue comme cela, tu vas maigrir. - Je n’ai rien à me mettre… ce n’est pas un défilé de mode… un bon vieux teeshirt Stroumpf et c’est parti… - J’ai le chien à garder… joue à chat avec lui - J’ai les enfants à la maison… Je ne fais pas de pub mais Runtastic, tu connais ? Bon allez arrête, c’est maintenant et tout de suite, sans quoi même le naturel ne pourra pas te sauver et il ne te restera plus que le paraben, l’aluminium, le sillicone, et je ne sais quoi d’autres pour tenter de masquer ce qui reste de potable chez toi ou ce qui en restera si tu continues comme cela. Une petite astuce ? Met en place une routine… comme pour tes soins visages, cheveux ou corps… - Oui mais c’est quoi une routine en sport … - Bon t’a pas beaucoup d’imagination, je vais finir par croire que tu le fais exprès. Je t’aide encore une fois, mais c’est la dernière… Tu te fixes un jour et une heure précise dans la semaine. C’est ton heure, aussi importante que le rendez-vous le plus important de ton agenda. Qu’il pleuve, qu’il neige, qu’il vente… tu pars faire ton activité sans te poser de questions et, sans doute dans les premiers temps, sans trop en avoir envie. On est tous pareil, se bouger ça n’est jamais facile, c’est pour cela que la routine est importante, elle évite de réfléchir et donc de remettre à demain. Le vrai plaisir, la satisfaction ne viennent généralement qu’à la fin de ton entrainement parce que ton corps se sent bien, que ton esprit est allégé et que tu es fier de toi. Surtout ne pas exagérer, spécialement pour celles et ceux qui n’ont pas l’habitude. Mieux vaut un petit peu régulièrement que beaucoup 1 seule fois. 1 jour ou 2 maximums, 30 minutes suffisent, pour commencer à se sentir bien, tu augmenteras ton temps d’entrainement et ta fréquence tranquillement quand tu en sentiras le besoin ou la capacité. Pas besoin de faire du sport à très haut niveau pour être en forme. L’objectif du sport c’est d’oxygéner son corps, de le tonifier, de stimuler son métabolisme, d’éliminer des toxines. C’est également de développer un peu d’endurance, de combativité, qui nous servent dans la vie de tous les jours. Enfin l’objectif de l’activité sportive quelle qu’elle soit, c’est aussi d’aérer son esprit, d’évacuer son stress, de se décontracter, de l’aider à développer des pensées positives. Et c’est tout cela qui participe à notre beauté. Alors c’est parti ?

Généralement, les industriels réalisent la saponification à chaud car elle permet une meilleure rentabilité. Tout d’abord, la saponification à chaud favorise également une meilleure conservation du savon dans le temps. Ensuite, en assurant la transformation totale des corps gras en savon, elle donne au savon un fort pouvoir lavant mais également très agressif pour la peau avec un PH très basic. Enfin, elle permet la création de bases lavantes utilisées par la suite par d’autres fabricants pour créer leur propre savon en y rajoutant simplement quelques ingrédients notamment parfums, fragrances, colorants, etc… Pour clore le chapitre industriel, c’est généralement l’huile de palme qui est utilisée car elle donne une mousse généreuse. Hors ces huiles de surexploitation industrielle (palme notamment…), engendrent des monocultures qui contribuent grandement à une dégradation de l’environnement. Donc vous l’aurez compris je ne suis pas fan des savons industriels c’est un peu pour cela que j’ai commencé il y a quelques années maintenant à créer mes propres savons de façon artisanale. Et pour mes savons, je préfère la saponification à froid et des savons surgraissés. Cette méthode préservent les qualités des huiles utilisées, génère des savons très doux pour la peau et respecte l'environnement. Pourquoi toutes ces qualités ? La saponification, c'est la réaction qui transforme les huiles en savons et qui produit en même temps de la glycérine. Un savon saponifié à froid est donc riche en glycérine (8 à 10%) ce qui lui donne beaucoup de douceur car elle apporte hydratation et confort à la peau. Et le surgraissage me direz vous ? Un savon surgraissé à 8%, cela veut dire que 8% de l’huile n’est pas saponifiée. Cette huile restera telle quelle à l'intérieur du savon, qui pourra jouer son rôle relipidant sur la peau. Quelle huile utiliser ? L’huile est importante surtout dans la saponification à froid car elle apporte toutes ses propriétés à la peau. Mais aussi, on l’a dit parce que dans une certaine mesure elle apporte ou non sa contribution au respect de l’environnement. J’utilise principalement l’huile d’olive vierge pour ses propriétés mais également parce qu’elle constitue un circuit court d’approvisionnement. On pourrait ne concevoir un savon qu’avec l’huile d’olive mais d’une manière générale nous aimons tous que le savon mousse un peu plus. C’est l'huile de coco qui, saponifiée, permet au savon de bien mousser. Le beurre de cacao, lui apportera son côté crémeux au savon. Coloration des savons Je colore mes savons à l'aide de poudre de plantes que je réalise moi-même ou d'argiles naturels. La touche thérapeutique Au final, je rajoute d'autres ingrédients, différents pour chaque savons, pour que chaque peau trouve son savon. Le Nigelle et sels marins pour les peaux grasses et acnéiques, le curcuma pour ses propriétés régénérantes, l’argile rose et la lavande au pouvoir équilibrant, l’ortie-romarin aux effets tonifiants, le miel et la propolis qui sont apaisants pour la peau, le karité pour encore plus de douceur. J’utilise les huiles essentielles, soit pour leurs côtés thérapeutiques, soit pour l’agréable sensation olfactive qu’elles procurent. Je n’utilise pas de fragrances car les huiles essentielles soulignent bien mieux la véritable odeur de la plante et ne laissent pas de perception entêtante ou chimique. Voilà Comparer nos savons, et leur prix, aux savons industriels c'est un peu comme comparer une soupe instantanée avec une bonne soupe de légume maison dont les ingrédients bio proviennent de votre jardin 😀😀 Les procédés de fabrication, la douceur, l’apparence, la composition, le surgraissage, le naturel du produit, font de nos savons de véritables produits de soins.

Fidèle à l’hospitalité légendaire de la Crète, j’ai fait sa rencontre au détour d’un chemin. Il était assis là, parmi ses chèvres à contempler la mer du haut de ses montagnes. Un sourire édenté, que je lui rends avec plaisir tant il rayonne de joie. Commence alors une discussion des plus insolites avec cet homme au visage buriné par le soleil. Je trouve ce vieil homme beau, car ses rides profondes sont autant de marques de joie que de tristesse. Elles marquent la vie. Nous ne parlons pas la même langue et pourtant la discussion est interminable, il me montre ses chèvres, me fait sentir des plantes, m’offre du thé, du fromage et des olives. Il rit abondamment en me montrant la mer. Les quelques dizaines de mots que nous avons en commun, ne sont qu’une ponctuation dans la conversation, le reste fait appel aux sens, au plaisir d’être là. Tout d’un coup il se lève, me fait signe de le suivre et le voilà parti droit dans la pente. Je le suis, du moins j’essaye de le suivre, il se retourne régulièrement, s’arrête et me lance une phrase en riant que je ne comprends pas. Haletante, je lui fais un signe du pouce pour lui dire que tout va bien. Il repart. Je ne le vois plus. Un énorme rocher et mon berger vient de disparaître dans le maquis. Je l’appelle… pas de réponse. Je m’inquiète. Je monte encore, bien résolue à ne pas le suivre dans cet épais maquis, et là, oh surprise, lorsque j’arrive près du rocher, je découvre la coupole d’une chapelle orthodoxe dont la croix banche se détache dans le ciel bleu. Je me faufile alors dans cet épais buisson, qui forme comme un tunnel. A la sortie mon berger le regard souriant, m’invite à découvrir l’intérieur de la chapelle. L’encens, les icônes, la fraicheur du lieu me font l’effet d’un voyage dans le temps. Je perds un court instant mes repères et plonge dans mes émotions les plus profondes. Combien de temps je reste dans cette chapelle ? Je ne sais pas. Mais lorsque je sors mon berger est toujours là et m’amène sur un promontoire offrant une vue incroyable sur la mer Egée. Au loin des champs d’oliviers. Le saviez vous ? L’Espagne, le Portugal, l’Italie, la Grèce, la Turquie, la Tunisie et le Maroc représente près de 90% de la production mondiale. L’Espagne est le plus gros producteur suivi par l’Italie et la Grèce. A eux 3 ils représentent près de 72% de la production mondiale. La Tunisie représente environ 5% de la production mondiale. C’est l’un de nos principaux ingrédients. Nous utilisons une huile vierge de première pression à froid et nous ne la chauffons jamais pour garder intactes toutes ses propriétés. On retrouve l’huile d’olive, dans nos savons solides, savons douches, savon noir et savon vert (tous nos savons sont saponifiés à froid), dans les déodorants, les huiles de massage, les shampoings liquides. C’est une huile que l’on aime particulièrement car elle est très nourrissante, adoucissante, réparatrice et elle est tolérée par les peaux les plus sensibles.

Nous venons de passer le détroit de Gibraltar ... ... et toutes voiles dehors nous surfons sur les vagues de l’immense Atlantique. Cap au Sud. Avant de nous éloigner des côtes pour profiter des vents favorables, nous longeons, juste pour le plaisir, un peu les côtes marocaines. Longues plages de sable fin, dunes sauvages qui plongent dans la mer, villages blancs surplombant l’océan, barques colorées bercées par les vagues, seul quelques cris de mouettes se jouant des vents, le vrombissement lointain de bateaux de pêcheur ou le chant irrégulier presque imperceptible d’un lointain appel à la prière, animent ce qui pourrait être une esquisse aquarelle. Les falaises ocres me rappellent la couleur des Argiles. Tfal, Ghassoul, peu importe les noms, ils accompagnent l’Homme depuis la nuit des temps. Poteries, cosmétique, santé, je pensais en connaitre toutes les vertus et pourtant… Petit point au milieu de l’océan, tenant nonchalamment la barre, éblouis par le soleil et la mer, ces dégradés de couleur rajoutent une vertu aux argiles qu’ils me rappellent : le plaisir, le rêve, le bien-être , l’évasion.

Moins de soleil, le vent, la pluie, le froid, une hydratation souvent négligée car il fait moins chaud, la peau a une tendance à se dessécher et c‘est encore plus vraie sur certaines zones très sensibles comme le visage, les lèvres, les mains qui sont les premières à être agressées. Mais au fait pourquoi la peau se dessèche et s’irrite ? - Tout d’abord à cause du froid, car les extrémités du corps sont moins bien irriguées, le corps privilégiant, lorsqu’il fait froid, l’irrigation des organes vitaux. Il en découle donc un moindre apport d’oxygène et de nutriments à la peau et aux extrémités. - Ensuite, souvent, et tout simplement, à cause d’une moins bonne hydratation. En hiver, on a tendance à moins boire parce qu’il fait moins chaud. - La nourriture peut être aussi une des raisons pour laquelle la peau s’abime plus facilement car on a tendance en hiver à négliger les fruits et les légumes pour des plats plus riches. - Le chauffage qui souvent dessèche l’air, peut être aussi une cause de dessèchement de la peau. Donc chouchouter son corps en hiver c’est déjà tout simplement appliquer quelques principes de bon sens tout naturel… - S’hydrater régulièrement, - Sortir et s’aérer pour s’oxygéner prendre le soleil…s’il y en a 😀 - Favoriser un apport de vitamines par la nourriture, (la nature est bien faite, elle génère à cette époque, notamment avec les agrumes, plein de fruits riches en vitamine C) Concernant les soins spécifiques et complémentaires à apporter à votre peau, On va essayer de compenser un peu le manque d’apport de nutriments en apportant des acides gras et des vitamines en un mot en privilégiant des formules riches et nourrissantes, qu’apportent en général les différentes huiles et beurres végétaux. D’ailleurs le Saviez-vous ? dans les pays nordiques, les protections de la peau contre le froid se font avec des produits 100% gras, car les crèmes hydratantes riches en eau abiment la peau car l’eau que contient ces crèmes refroidit avec le froid, irrite la peau et provoque des rougeurs. Donc les huiles et beurre végétaux vont à la fois avoir une action de protection et de nutrition. La peau mieux nourrie, protégée, et mieux hydratée (si l’hydratation de l’intérieur est suffisante), retrouvera son confort et son éclat. Bien-sûr, il faudra privilégier les zones les plus sensibles, les mains, les lèvres, le visage…Mais également ne pas oublier le corps qui lui aussi subit une agression moins visible d’autant plus qu’on ne l’expose pas. Quoi qu’il en soit, évitons d’agresser la peau de façon supplémentaire avec des produits de soins et d’hygiènes trop décapants ou riches en substances chimiques…Je ne saurais trop vous conseiller le NATUREL 😀 Concernant notre gamme 100% naturel, y a qu’à lire l’étiquette 😀, quelques produits qui peuvent vous aider : - Savon solide (à chaque visage son savon…. Ça marche aussi pour le corps) - Savon douche (j’ai dit savon, pas gel, c’est ce qui fait toute la différence…) - Chantilly de karité corps et visage (les peaux les plus sèches y trouveront leur bonheur) - Huile de soin visage à l’huile de pépin de figue de barbarie ou au curcuma (concentrés d’actifs à utiliser de jour comme de nuit et si c’est que la nuit ça nous va aussi) - Les crèmes solides pour les mains (4 déclinaisons olfactives en fonction de votre humeur – ne pas laisser sur le radiateur elles fondent au contact de la peau) - Le baume à lèvre à la cire d’abeille.

J’ai choisi de faire du naturel car mes choix sont plus facilement dictés par le bon sens. Il m’arrive lorsque je parle de mes produits bio ou 100 % naturel ou que je parle des méfaits de tel ou tel ingrédient que quelques personnes me disent qu’elles ne savent plus quoi penser et qu’à écouter tout ce qui se dit, on ne sait plus quoi faire ni acheter. Il y a un peu de vrai dans tout cela, il n’existe pas un mois sans qu’un produit adulé un jour soit relégué au rang des ennemis publics numéro 1 le lendemain. Il faut savoir que dans l’industrie cosmétique ou l’agro-industrie, les lobbies sont puissants et que toute action en faveur d’un produit n’est tolérée tant qu’elle n’en gêne pas un autre. On rentre souvent dans des batailles d’informations et de contre-informations dont il n’est pas toujours facile de détecter le faux du vrai. J’ai choisi de faire du naturel car mes choix sont plus facilement dictés par le bon sens. Tout d’abord celui du recul sur le temps. Nous manquons de temps et de recul pour découvrir l’effet de nouveaux ingrédients chimiques sur notre corps. Après 20 ans d’utilisations parfois abusives de certains composants nous découvrons progressivement des effets potentiellement graves sur la santé (reparlons de l’aluminium dans les deo par exemple). L’avantage des produits naturels c’est qu’ils sont depuis longtemps utilisés et nous connaissons leurs effets sur notre corps. Par ailleurs, il me semble plus compatible avec notre corps puisque naturel. Ce qui ne veut pas dire que certains ne peuvent pas être toxiques, ni présenter des risques d’allergies, mais ces effets sont connus depuis longtemps. Donc je me dis qu’en utilisant des produits naturels, j’ai plus de chance de respecter celui-ci qu’en le soumettant à des composants chimiques somme toute nouveaux au regard de l’échelle de temps de leur utilisation. Je me laisse guider par mon ressenti. Certain de mes amis s’extasient parfois sur une nourriture bio. Je ne suis pas de cet avis. Bio, naturel veut dire plus sain, cela ne veut pas dire meilleur du point de vue gustatif. Il en est de même en cosmétique. S’il est acquis de la nécessité de s’appliquer des produits plus sains car ceux-ci pénètrent dans notre corps, il me semble que la finalité ne doit pas être oubliée, j’entends la finalité à court, moyen et long terme. Se sentir mieux, plus belle. Cet état de fait posé, les cas de figures deviennent simples : - Entre un produit « naturel » et un produit aux composants chimiques (controversés ou non) si le produit naturel me fait un meilleur effet…… - Entre un produit « naturel » et un produit aux composants chimiques (controversés ou non) si le produit naturel me fait le même effet, pourquoi hésiter. - Entre un produit « naturel » et un produit aux composants chimiques (controversés ou non) si le produit naturel ne me convient pas, pourquoi m’entêter. Si je suis convaincu du bien fondé des produits naturels j’en cherche un autre, sinon je continue sur mes produits classiques en attendant d’être convaincu 😀😀😀

Les plantes Ayurvédiques, c‘est quoi au juste ? Les plantes ayurvédiques sont des plantes utilisées dans L’ayurvéda. L’aryurveda… vous me suivez ? non, je vois…au moins en lisant cet article vous n’aurez pas perdu votre temps. On reprend donc tout depuis le début  L’ayurvéda est un système complet de médecine traditionnelle multimillénaire très prisé en Inde. Pour faire simple, la bonne santé d’un individu repose sur l’équilibre de 3 énergies vitales. Lorsqu’il y a un déséquilibre dans ces énergies alors des maladies peuvent apparaître. Ainsi l’objectif est de maintenir les équilibres et le cas échéant de rééquilibrer ces énergies tout en douceur en jouant entre autre sur la diététique, la méditation, la respiration, l’aromathérapie ou la phytothérapie . Vous l’aurez compris l’ayurvéda intègre dans son fonctionnement différents axes dont la spiritualité, le mode de vie, l’utilisation et l’association des plantes dans son mode de vie. Pour ne s’intéresser qu’à la partie plantes, l’ayurvéda compte des centaines de plantes dont l’association a pour but de maximiser l’efficacité de celles-ci. Ces plantes seront utilisées dans la cuisine, les boissons (en infusion) ou dans la cosmétique. Ainsi les indiennes utilisent beaucoup les plantes ayurvédiques dans leur rituel cosmétique, ces plantes et ingrédients naturels sont soigneusement choisis, et on l’a dit, associés en fonction des besoins et des équilibres recherchés. Elles portent une attention toute particulière à leur chevelure, qu’elles considèrent comme un indicateur de bonne santé. De ce fait, elles utilisent énormément de plantes ayurvédiques pour leurs soins capillaires, certaines plantes étant utilisées pour renforcer le cuir chevelu, redonner de la brillance au cheveu ou aider à la lutte contre la chute des cheveux…. Ces plantes sont utilisées soit en shampoing, soit en masque, soit sous forme de lotion ou encore sous forme d’huile capillaire. Quelles sont les plantes ayurvédiques très usitées en cosmétique capillaire ? Des centaines je vous dit !! Bon 2 ou 3 exemples des plus populaires quand même : - Le Bhringaraj, utilisé comme fortifiant, - Le shikaraï, riche en saponines, c’est un shampoing végétal, - L’Amla, un embellisseur capillaire souvent utilisé contre la chute des cheveux - Le fenugrec, qui est réputé pour stimuler la pousse du cheveu et apporter du volume et de la brillance aux cheveux. Esothérique me direz-vous ? Pas tant que cela car l’OMS a reconnu l'ayurvéda comme un système complet de médecine traditionnelle englobant les thérapies médicamenteuses, non médicamenteuses, manuelles et spirituelles.

Moi, J’adore l’automne. Il est parfois difficile de profiter pleinement du dynamisme que peut nous insuffler l’automne, de voir et de se réjouir de toutes ses splendeurs. Car pour beaucoup d’entre nous l’automne est associé à un sentiment de fatigue, avec la luminosité qui baisse, les jours qui se raccourcissent (souvent moins ensoleillés), le rythme du travail, les charges familiales qui pèsent à nouveau lourdement après l’insouciance de l’été. En un mot, voir l’automne comme une fête ou comme les prémices d’une longue frustration hivernal, dépend beaucoup de son état d’esprit. On nous dit dans tous les magazines qu’il il faut faire le plein d’énergie pour résister à l’automne…… et comme la couleur du pamplemousse s’accorde pleinement avec octobre rose dans le feed Instagram … ni une ni deux tout le monde nous conseille du pamplemousse pour faire le plein d’énergie…. Chouette…mais le problème c’est que des pamplemousses, roses ou pas roses, dans nos régions en octobre y en a pas et s’il y en a question vitamines…c’est pas ça. Alors jetez vos recettes de pamplemousse et suivez-moi. De la vitamine en automne il y en a partout. Et la capacité que l’on aura de se plonger dans l’effervescence de l’automne, son dynamisme, sa douceur, sa source inépuisable d’émotions, déterminera sans nul doute notre capacité à surmonter l’hiver. Moi, J’adore l’automne. La luminosité écrasante du soleil d’été se mue en une couleur miel à la fois douce et apaisante. La mer, les arbres, les fruits, la végétation tout entière se préparent à l’hiver mais, comme pour fêter la proche hibernation, de longues vacances bien méritées, ils se mettent une dernière fois en fête, s’habillant de mille couleurs. Les sons rythment la fête. Chez eux aussi le changement de saison s’accompagne d’un changement de tonalité. Plus mats, comme émoussés, ils ont perdu leur agressivité et montent aux oreilles comme des voix familières et lointaines. Les chemins qui sillonnent les régions montagneuses s’enivrent de l’odeur des premiers feux de bois, promettant le réconfort d’une chaleur douce, d’un bon gâteau, de quelques châtaignes grillées autour d’un café, d’un instant convivial simple et généreux. Vous voulez de la vitamine ? pas de recettes miracles mais juste quelques conseils simples presque de bon sens. - Faites un peu d’exercice pour profiter des quelques rayons du soleil, yoga, jogging, stretching, vélo ou, simplement sortez, allez vous balader, la plage, la foret, le désert, le maquis, la montagne. Et, quelque soit l’exercice choisi, accordez-vous 10 minutes de petite méditation isolée durant laquelle vous chercherez à capter et puiser dans l’automne, sa lumière, ses sons, ses odeurs pour oublier et lâcher prise quelques instants. - Faites des stages de bonne conscience à gogo…l’automne le permet, mieux le suggère, incite à la débauche : Il fait plus frais …un bon repas s’impose avec tout ce que j’aime… bien-sûr le reste de la semaine je n’oublie pas qu’au quotidien on trouve plein de vitamines et minéraux dans les fruits d’automne, les raisins, les poires, les pommes, les fruits secs , le dernier miel de l’été. Il pleut un peu …. C’est le temps du cocooning, lecture, film, macramé, tricot et que sais-je encore. Parce que se faire plaisir, c’est aussi ça, le bien-être et le plein d’énergie.…

Assise sur les hauteurs du village, j’écoute, monter à moi, les bruits tamisés d’un quotidien centenaire, qui raisonnent sur les collines arides et les pierres de taille des maisons traditionnelles. Mon fils me rejoint, tout aussi fasciner que moi par la formidable atmosphère apaisante qui règne à cette heure du jour. Nous décidons de monter rapidement en haut de la colline pour profiter encore mieux de la vue plongeante sur le village et du magnifique coucher de soleil. Essoufflés, nous savourons les derniers rayons du soleil rythmer par la voix du muezzin et au loin des derniers troupeaux de moutons et de chèvres qui rentrent aux bergeries. S’offre à nous une vue à 360° sur Toujane à la pierre ocre saupoudrée du vert profond des palmiers et des jardins cultivés. Au loin, la mer, les ruines d’anciens Ksar, la voie romaine, les collines semi désertiques surplombant le village. Avec les dernières heures du jour, ressort l’ odeur des plantes aromatiques qui parsèment la montagne. Toujane est peut-être l’un des derniers villages berbères où l’on peut encore découvrir une vraie vie traditionnelle, habitats troglodytes, agriculture, artisanats. Toujane, c’est également l’amorce d’une économie solidaire sous l’impulsion de quelques habitants du village, dont Béchir Hasnaoui qui se bat pour que perdure les traditions artisanales, huileries, habitats troglodytes, « margoume » aux motifs traditionnels Amazygh. Car malheureusement, bien qu’encore préservé d’un tourisme de masse destructeur et d’un appel trop violent à la modernité, les jeunes du village commencent à se désintéresser des traditions et aspirent à une accession à la vie plus confortable, plus agréable (vue de loin) des grandes villes. Le paradoxe c’est que Toujane a su garder tout ce que beaucoup d’entre nous, habitués à la modernité, sensibles à l’écologie et à la préservation de l’environnement, soucieux de l’importance des équilibres sociaux, recherchent aujourd’hui. Une agriculture, utilisant des semis traditionnels et respectueuse de l’environnement, un habitat écologique, (maisons troglodytes) pleinement adapter à son climat été comme hiver sans l’utilisation de climatisation aussi gourmande en énergie que dévastatrice d’un point de vue environnementale, un tourisme raisonné et équitable qui permet de s’immiscer dans une vie locale sans la détruire, une économie solidaire basée sur l’entraide locale et enfin une nature et des paysages à couper le souffle moyennant un peu d’effort physique pour les découvrir.